La première usine de dessalement de l'eau de mer du Sénégal va coûter
135 milliards de francs CFA, indique le quotidien national Le Soleil. Le
démarrage des travaux de construction de cette usine d'une capacité de
50 000 m3/jour, extensible à 100 000 m3/jour, est prévu en janvier 2018,
précise le journal. L'infrastructure, dont la réalisation sera financée
par le gouvernement japonais, sera livrée en 2022. Le quotidien
souligne que le projet intègre le renouvellement de 460 kilomètres de
réseaux de distribution à Dakar.
Le président de l'Agence de coopération japonaise, Shinichi Kitaoka, qui
s'est rendu sur le site des Mamelles, retenu pour abriter les
installations a précisé que les technologies qui seront utilisées par
les techniciens nippons pour la réalisation de cet important projet
seront des technologies de pointe.
Le déficit d'eau potable de Dakar atteindra plus de 200 000 m3/jour en
2025 et près de 400 000 m3/jour en 2035, si, d'ici là, aucun
investissement n'est consenti. Aussi, en plus d'encourager la
mobilisation des eaux du lac de Guiers, par la construction de la
troisième usine de Keur Momar Sarr (KMS3), la SONES mise sur la
diversification des sources d'eau. En 2013, l'option d'une alimentation
de Dakar par ce seul lac avait été mise à rude épreuve, après une longue
panne de l'usine de Keur Momar Sarr. Depuis, les autorités ont pris le
choix résolu de diversifier les sources d'approvisionnement en eau de
Dakar, à travers la construction de plusieurs forages dans la capitale
et ce projet d'une usine de dessalement de l'eau de mer.
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica