06/05/2018
Mali

Un projet d'irrigation financé à 13,75 milliards de FCFA par la Banque mondiale

C'est le montant chiffré qui a été donné lors de la cérémonie de signature des Accords de don et de prêt pour trois projets entre la Banque mondiale et le gouvernement de la République du Mali. L'un de ces projets est relatif au Projet d'appui régional à l'initiative pour l'irrigation au Sahel, appelé PARIIS, et pour lequel le Mali bénéficie d'un montant total de 25 millions de dollars américains, soit 13,75 milliards de francs CFA. Il est composé d'un prêt de 9,17 milliards et d'un don de 4,58 milliards de FCFA.

Le PARIIS est le premier projet d'investissement né de l'Initiative pour l'irrigation au Sahel (2iS) annoncée à l'issue du Forum de Haut niveau sur l'irrigation tenu en octobre 2013 à Dakar. Au cours de la rencontre, les gouvernements des six pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) et leurs partenaires ont adopté une déclaration visant à atteindre un million d'hectares irrigués au Sahel à l'horizon 2020. L'enveloppe globale allouée par la Banque mondiale au projet régional pour l'ensemble des six pays est de 170 millions de dollars. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Mme Soukeyna Kane, le financement contribuera au Mali à "améliorer la capacité des intervenants à développer et gérer l'irrigation et d'accroître les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les solutions dans les pays participants du Sahel." Le ministre de l'Économie et des Finances, le Dr Boubou Cissé, estime le projet constitue un changement majeur dans le processus de développement de l'irrigation au Sahel sur trois points essentiels. Le projet PARIIS vise effectivement à : équilibrer les interventions publiques entre les différents types de systèmes d'irrigation de la région du Sahel afin de permettre une utilisation plus efficace des terres et des ressources en eau ; adopter une approche axée sur le marché et sur le système de production pour le développement de l'irrigation ; et enfin, faire participer les parties prenantes à la planification et à la mise en œuvre du projet.

Le journal de l'économie Malienne (Bamako) – AllAfrica