En marge de la COP22, le Maroc a organisé une restitution et un échange sur les résultats de la rencontre de Tanger "First Joint Arab/African IHP and MAB Meeting: Towards COP22 and SDGs", organisée en octobre 2016 et qui avait réuni plus de 100 participants de 18 pays de la région arabo-africaine représentant les gestionnaires des réserves de biosphère, des représentants du Programme hydrologique international (PHI), des chercheurs et des acteurs territoriaux et de la société civile. Mobilisés pour échanger sur les enjeux climatiques et identifier des projets d’adaptation ou d’atténuation au changement climatique, les participants avaient proposé de faire un appel à l’occasion la COP22.
C’est donc en présence d’Abdeladim Lhafi, haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification du Maroc et commissaire général de la COP22, et de Flavia Schlegel, sous-directrice générale pour les sciences naturelles à l’UNESCO et pendant la Journée d'action pour l'eau, que l’Appel de Tanger a été lancé. En voici le contenu :
Les participants à la première rencontre arabo-africaine MAB-PHI de Tanger,
Reconnaissant que : le Réseau mondial des réserves de biosphères a été identifié comme étant un axe important de coopération vu le rôle des réserves de biosphère en tant que laboratoire de développement durable et observatoire du changement climatique ;les activités d’adaptation et principalement dans le secteur de l’eau, qui sont les priorités pour la région arabo-africaine, demeurent au cœur des problématiques des changements climatiques,
Lançons un Appel pour une "initiative pour utiliser les réserves de biosphère comme Observatoire du changement climatique et laboratoire du développement durable" pour la région Arabe et l’Afrique, le secteur de l’eau étant au cœur de l’initiative.
Recommandons d’organiser la deuxième rencontre arabo-africaine MAB-PHI en 2017 afin de convenir et définir les contours et les mécanismes de l’initiative dans la perspective de la concrétiser à la COP23.