Suez
Environnement crée un Observatoire mondial de la ressource destiné à
mesurer la perception de l’opinion publique sur les enjeux et les
solutions envisagées face aux défis de la raréfaction des ressources.
En
2030, la population mondiale comptera près de 9 milliards d’habitants,
dont 70 % habiteront dans des régions connaissant des périodes
régulières de stress hydrique. Face à l’augmentation du volume des
déchets et une urbanisation de plus en plus importante, il est essentiel
de trouver des solutions dans le domaine de la gestion de l’eau, du
traitement des déchets, leur recyclage et valorisation, et plus
globalement pour préserver durablement les ressources naturelles.
L’Observatoire mondial de la ressource est une enquête inédite
internationale réalisée par l’institut Harris Interactive auprès
d’échantillons représentatifs des habitants de neuf pays : sept pays
européens (Allemagne, Suède, Espagne, Hollande, Royaume-Uni, Italie,
France) auxquels s’ajoutent les États-Unis et la Chine. Ce sondage a
pour objectif d’évaluer dans quelle mesure les habitants des différents
pays interrogés sont en phase avec la révolution de la ressource et
d’identifier si les personnes résidant en divers points du globe
appréhendent de la même manière l’enjeu des ressources.
Les
premières conclusions montrent que les citoyens ont un fort niveau de
conscience des enjeux : la gestion des ressources est unanimement
considérée comme une préoccupation majeure et tous s’accordent à dire
qu’il convient de changer rapidement le modèle, particulièrement en
Europe. Au-delà de la raréfaction de la ressource, l’idée d’une
surexploitation des ressources est très présente et perçue comme déjà à
l’origine de conflits d’usage entre les différents acteurs. 90 % des
Chinois, 89 % des Européens et 84 % des Américains estiment que c’est un
enjeu de plus en plus mondialisé, et 9 répondants sur 10 dans tous les
pays estiment que les entreprises ont un rôle important à jouer dans la
bonne gestion des ressources, La ressource en eau est au cœur des
préoccupations. Primordiale aux yeux des citoyens, elle est
majoritairement citée avant le pétrole ou le gaz dans l’ensemble des
pays. Une personne sur deux en Europe et aux États-Unis cite
spontanément l’eau parmi les principales ressources, 4 sur 10 en Chine.
Aux yeux des citoyens les solutions reposent en grande partie sur :
l’innovation pour produire des ressources alternatives (biocarburant,
biogaz et métaux recyclés, en autres) ; la coordination pour la gestion
des ressources entre les pays, les villes ou entre le public et le privé
; la promotion des solutions concrètes pour accompagner l’économie
circulaire, laquelle est considérée comme une voie d’avenir par les
opinions publiques dans tous les pays, plus particulièrement : le
recyclage des déchets, la réutilisation des eaux usées, l’optimisation
des usages, le réemploi des produits ou encore la lutte contre
l’obsolescence programmée. La mise en place une gestion plus efficace et
responsable des ressources est l’affaire de tous, et les grandes
entreprises internationales ont un rôle important à jouer tout comme les
gouvernements. Tous les acteurs testés (organismes internationaux,
collectivités locales, start-up innovantes, associations, individus) se
voient également imputés d’un rôle non négligeable. Mais les citoyens
sont aussi, à titre individuel, massivement prêts à s’engager pour mieux
préserver les ressources et considèrent qu’ils font déjà des efforts
dans ce sens (faire attention aux ressources qu’ils consomment dans la
vie courante, trier leurs déchets, limiter leurs déplacements lorsqu’ils
ne sont pas essentiels).
Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement, commente : "Les
résultats de notre Observatoire confirment que l’opinion publique
considère la protection des ressources urgente et que notre modèle
actuel n’est plus viable. Nous sommes bien à l’aube d’une révolution de
la ressource collective et mondiale. Nous devons sensibiliser les
différentes parties prenantes sur l’état des ressources et mobiliser les
acteurs pour inventer ou produire des ressources alternatives. Il est
urgent d’agir et notre rôle est de faire collaborer tous les acteurs en
inventant de nouveaux modes de gouvernance. C’est cette approche que
nous avons toujours privilégiée pour préserver l’avenir."
Résultats complets de l’enquête