05/07/2012
Publication

Vraiment penser le développement durable

Le n° 2 de la revue scientifique interdisciplinaire

Après la sortie, en janvier 2012, du premier numéro appelant à Penser le
développement durable, le second numéro de la revue Vraiment Durable,
éditée par le Comité 21 et Victoires Éditions, sous la direction de
Bettina Laville, consacre, à l’occasion du Sommet de la Terre de juin
2012, son dossier thématique à la question : "Rio+20 : quel
cosmopolitisme ?"

À l’heure où certains s’interrogent sur l’utilité des conférences
mondiales, la revue Vraiment Durable tente de déchiffrer le sens, les
attentes et enjeux de Rio+20 sous le prisme du cosmopolitisme. Quarante
ans après la Conférence de Stockholm (1972) et vingt ans après celle de
Rio (1992), la Conférence des Nations unies sur le développement durable
sera-t-elle l’expression d’un cosmopolitisme ? À l’instar de Rio 1992,
Rio+20 aura-t-elle un sens universel ?

Pour répondre à ces questions et en évoquant Serge Antoine, grand
artisan des premières conférences sur l’environnement mondial, des
acteurs de ces conférences interprètent dans ce second numéro de
Vraiment Durable le cosmopolitisme – ou la cosmopolitisation. Ignacy
Sachs aspire à un nouveau contrat social mondial, à l’exemple du contrat
social de Jean-Jacques Rousseau ; Brice Lalonde voit dans la promesse
d’un nouvel ordre mondial "le retour du politique" ; Dominique Martin
Ferrari esquisse, autour du bien commun qu’est la forêt, une vision
réconciliée de la protection et de la production ; Serge Orru s’essaye à
une nouvelle déclinaison de l’humanisme cohérent avec le développement
durable ; François Gemenne propose de fonder un cosmopolitisme des
migrations ; Raymond Van Ermen appelle à une convention nouvelle
rassemblant une communauté volontaire pour créer des référentiels sur le
développement durable ; tandis que la philosophe Cynthia Fleury
décrypte la signification d’une telle conférence dans l’histoire de ce
jeune XXIe siècle. Des réflexions denses appuyées par les échanges avec
SEM Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, qui incline vers
des solutions communes pour lui incontournables, et ceux avec Gérard
Mestrallet autour des transitions énergétiques indispensables et des
valeurs que se doivent désormais de porter à Rio+20 les grands groupes
industriels.

Victoire Éditions