Green Cross France et Territoires se réjouit de la venue de Mikhaïl
Gorbatchev au Forum Mondial de l’Eau, du 12 au 17 mars 2012 à Marseille,
et prépare une présence ambitieuse autour du Forum Mondial de l’Eau et
en préparation de Rio+20.
Mikhaïl Gorbatchev, Prix Nobel de la Paix et président fondateur de
Green Cross International, se rendra au Forum Mondial de l’Eau du 12 au
17 mars 2012 à Marseille, à l’invitation personnelle du président
Nicolas Sarkozy. "Résoudre la crise de l’eau est directement lié au
fait de donner une réponse international aux enjeux de lutte contre la
pauvreté et de développement humain. C’est une vision que je partage
avec le Président Sarkozy", indique M. Mikhaïl Gorbatchev. "Répondre
globalement aux défis actuels de dégradation de l’environnement,
d’insécurité et de pauvreté, est au cœur de la mission de Green Cross
International."
Selon Marie-Laure Vercambre, directrice internationale du programme Eau, "Green
Cross International est active dans la construction de propositions
pour une gestion conjointe des ressources en eau, en particulier en
apportant des solutions à l’échelle des bassins versants". Green
Cross soutient en particulier la ratification de la Convention des
Nations unies sur les cours d’eau transfrontaliers, qui est à ce jour le
seul outil législatif global proposer pour la coordination des 276
cours d’eau transfrontaliers, sur 145 pays, représentant 40 % de la
population mondiale. Jean-Michel Cousteau, président de Green Cross
France et Territoires, sera également présent au Forum et prépare une
courte intervention, probablement sous forme d’un petit film, pour
sensibiliser à l’importance du cycle de l’eau. Il se "réjouit que la
venue de M. Mikhaïl Gorbatchev illustre l’importance de faire de
Marseille une rencontre décisive pour apporter des solutions aux enjeux
de l’eau, sur la route de Rio+20". Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France et Territoires, confirme que "Eau,
alimentation, énergie répondent à des logiques similaires, et
nécessitent une gouvernance sereine et apaisée, au Nord comme au Sud. Il
nous faut définir ensemble et sereinement, de nouvelles formes
d’économie de la ressource, de partage et d’innovation pour l’utiliser
au mieux et la renouveler. C’est en permettant au plus grand nombre ce
nouveau rapport à l’environnement que l’on anticipera et apaisera les
conflits, et Marseille est une étage stratégique, où il est urgent
d’agir vraiment pour montrer qu’une nouvelle dynamique de rencontre
entre les pouvoirs publics, les entreprises et la société civile est
possible à l’approche de Rio+20."