Il
a été procédé, le 10 août 2013 à Pouni dans la province du Sanguié, le
lancement du Programme accès à l'eau potable et à l'assainissement des
communautés – PAEPC. D'un coût global de 2 milliards 400 millions de
francs CFA et sur un appui financier de la Suisse, ce programme devra
couvrir 15 communes pour la réalisation de points d'eau potable, de
latrines, et aussi renforcer les capacités des acteurs locaux pour un
mieux-être de la gouvernance de l'eau et de l'assainissement. La
cérémonie a eu lieu en présence de Mamounata Belem, ministre en charge
des questions de l'eau et de l'assainissement, représentant, par
ailleurs, le Premier ministre.
Offrir de l'eau potable et de
meilleures conditions d'hygiène aux communautés dans 15 communes des
régions de l'Est, du Nord et du Centre-Ouest, tel est l'objectif général
du Programme accès à l'eau potable et à l'assainissement des
communautés – PAEPC. Ce projet englobe la réalisation de 126
infrastructures d'eau potable et un dispositif d'assainissement
constitué de 60 latrines séparées hommes-femmes dans 30 écoles et 30
centres de santé. Il prévoit également la formation des élus locaux et
les populations qui devront agir en synergie pour la gestion et
l'entretien des infrastructures qui seront réalisées et mises à leur
disposition. Des comités de gestion seront constitués à cet effet.
Ce
projet bénéficie d'une participation plurielle de différents acteurs.
La Direction du développement et de la coopération, à travers le bureau
de la Coopération suisse, finance et assure elle-même la coordination.
La Cellule d'appui à la gestion des collectivités territoriales
facilitera et suivra le processus d'exécution des infrastructures. C'est
cette cellule qui est chargée de veiller à l'exercice de la maîtrise
d'ouvrage communale respectant les réglementations locales de mise en
œuvre. Elle veillera aussi sur la qualité des infrastructures. Le
Laboratoire citoyenneté interviendra pour un suivi des concertations
entres les élus locaux et les populations dans la gestion qui devra être
transparente. L'ONG Helvetas intervient également pour le
suivi-documentation périodique des effets de ces structures pour les
populations. Sa tâche consistera à faire une description de la
planification, de l'organisation, du mode de gestion et de l'entretien.
Helvetas devra également mettre en place un mécanisme de suivi des
effets permettant d'apprécier les conséquences de l'implantation des
ouvrages sur le développement des villages et sur les collectivités
territoriales.
Boureima Dembele, Le Pays (Ouagadougou) – AllAfrica 12-08-2013