24/10/2015
Sénégal

Deuxième phase du projet de gestion des eaux pluviales et d'adaptation au changement climatique

Le
ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l'Aménagement
du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé le démarrage prochain de
la seconde phase du projet de gestion des eaux pluviales et d'adaptation
au changement climatique (PPOHEP).

En visite des réalisations de la
première phase du PPOHEP dans les communes de Dalifort, Médina Gounass
et Wakhinane, le ministre a annoncé le démarrage prochain de la seconde
phase de ce projet qui vise l'éradication du phénomène des inondations
dans cette partie de la capitale sénégalaise. Selon Abdoulaye Diouf
Sarr, cette seconde phase va toucher les localités situées de Yeumbeul à
Diamniadio, en passant par Malika. "Nous sommes dans une perspective
d'installer des ouvrages qui vont nous donner une solution définitive.
Le chef de l'État a misé sur un investissement massif mais durable pour
traiter de manière définitive la question des eaux pluviales, donc les
inondations. Fini la stratégie des interventions d'urgence pour juste
régler le problème à court terme",
a-t-il affirmé. Félicitant
l'Agence de développement municipal (ADM) pour la technologie utilisée
dans la réalisation de ces infrastructures, Abdoulaye Diouf Sarr a
assuré que tout est gravitaire jusqu'au point final.

Lors de cette
tournée, le ministre a également insisté sur la nécessité d'une bonne
gestion des ouvrages réalisés. Il ainsi invité les différentes communes
concernées à l'intercommunalité pour définir ensemble les méthodes d'une
gestion participative qui impliqueront toutes les populations. "C'est
un ouvrage qui est véritablement interconnecté et qui intéresse toute
les communes traversées par le projet. Elles doivent, pour la bonne
survie de l'ouvrage, se mettre ensemble pour assurer le mode de gestion
mais surtout pour voir ensemble comment gérer les espaces libérés par
les eaux. Car, au-delà des équipements de drainage, il y'a aussi la
question de l'aménagement des espaces libérés par des espaces verts et
des parcours sportifs."

Nando Cabral Gomis, Sud Quotidien (Dakar) – AllAfrica 13-10-2015