"Il est essentiel de renforcer la résilience pour permettre aux communautés vulnérables, en particulier celles qui vivent en milieu rural, de faire face aux catastrophes naturelles, toujours plus fréquentes et plus intenses, et à la menace croissante de pandémies", a déclaré le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire. "Nous devons être prêts : avec le changement climatique, nous serons témoins de davantage de phénomènes météorologiques extrêmes d’une plus grande intensité", a-t-il indiqué. Dans les pays en développement, un quart des pertes et des dégâts engendrés par les phénomènes météorologiques dus au changement climatique affectent principalement le secteur agricole et près de 2,5 milliards de petits exploitants agricoles sont particulièrement exposés aux risques, fait valoir M. José Graziano da Silva. De la même manière, des menaces de maladies émergentes ou résurgentes refont surface en raison de la mondialisation, de la croissance démographique, du changement climatique et de la réaffectation des terres, ainsi que de l’intensification de l’activité agricole. L'agriculture, la sylviculture et la pêche jouent un rôle fondamental en ce qui concerne notre gestion des risques et des crises ; ils sont essentiels pour garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle face au changement climatique, rappelle le directeur.